Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Conseils Recherches-Actions pour un Développement Durable

=== TOGO

togo_pt-011

 

 POLITIQUE 

 

Les Opinions politiques publiques sur les Elections legislatives au togo, du 24 juillet 2013

 TOGO: Le CST déplore la persistance des manœuvres frauduleuses de la CENI et du pouvoir RPT/UNIR/UFC:

2Le mercredi 24 juillet 2013, au cours d’une conférence de presse tenue au siège de l’ANC, le Collectif ‘’SAUVONS LE TOGO’’ (CST) a éventé un système de fraudes massives mis en place par le pouvoir RPT/UNIR/UFC, avec la complicité active de la Présidente de la CENI, pour entraver le déroulement normal du scrutin du 25 juillet et manipuler les résultats en faveur des candidats du régime.

Le déroulement scabreux du scrutin dans la plupart des centres de vote, montre non seulement l’état d’impréparation des opérations électorales, mais aussi la volonté manifeste de multiplier les difficultés et autres entraves, dans le but de décourager les électeurs, dans les zones supposées favorables à l’opposition. Ainsi :

de nombreux centres de vote reçoivent en nombre insuffisant, les bulletins de vote et les hologrammes ; des bulletins de vote sont pré-marqués en faveur des listes ‘’UNIR’’ de manière à induire une annulation au cas où l’électeur accorde son suffrage à une liste autre que celle des candidats de UNIR ; de nombreux centres de vote démarrent les opérations de vote entre 11h00 et 12h00 TU ; des listes d’émargement ne sont pas disponibles dans les bureaux de vote ; des listes d’affichage manquent dans les CRV ; les électeurs trouvent difficilement leurs bureaux de vote ou leurs noms sur les listes ; des bureaux de vote et des centres de vote sont créés dans l’improvisation ;

De plus, les centres et bureaux de vote fictifs ou créés en doublon, dénoncés par le CST au cours de sa conférence de presse, continuent de peser sur la sérénité et la transparence du scrutin, tandis que les logiciels de transmission et de compilation des résultats manquent totalement de crédibilité. 

Le Collectif ‘’SAUVONS LE TOGO’’ constate néanmoins qu’en dépit des manœuvres tendancieuses pour les empêcher de s’exprimer, les populations togolaises ont répondu massivement à son appel et à ses mots d’ordre, en se rendant en grand nombre dans les centres de vote, pour accorder leurs suffrages aux candidats de l’ANC, du PSR, de l’ADDI et de l’OBUTS.

Le CST se félicite du plein soutien de l’ensemble des populations togolaises, qu’il remercie très vivement pour la confiance portée en ses candidats. Il leur demande de rester constamment mobilisées et vigilantes pour réaliser enfin, le changement auquel aspire notre cher pays le Togo.

Fait à Lomé, le 25 juillet 2013

Pour les candidats des partis membres du Collectif ‘’SAUVONS LE TOGO’’,

Le Président National de l’ANC

Signé

12

Jean-Pierre FABRE.


Togo/Législatives 2013 : UNIR roi du Parlement, CST première force d’Opposition:

1LOME – La veillée électorale organisée par la CENI (Commission électorale) pour la première fois dans l’histoire politique du Togo a livré à 2h00 du matin des tendances globales et précises sur le scrutin du 25 juillet. Ces résultats, même avant la répartition des sièges suivant les règles d’une élection à la proportionnelle par la CENI, donnent une grosse avance non rattrapable à l’UNIR Le baptême électoral d’UNIR (formation au pouvoir à Lomé) ce 25 juillet lui a souri. A plus de 90% du dépouillement des bulletins et de la compilation des résultats sur l’ensemble du territoire national, les avances enregistrées par l’UNIR sont si énormes qu’il ne peut plus être rejoint par aucun de ses adversaires…

Sur les scores dans 28 circonscriptions électorales (sur 30) communiquées par la CENI au petit matin de ce 26 juillet, le parti du président Faure Gnassingbé est arrivé en tête dans 23 zones électorales. Il a même battu ses adversaires dans des circonscriptions réputées favorables à l’Opposition depuis des décennies, en dominant à plate couture ses concurrents.

Selon ces résultats provisoires quasi-complets rendu publics par la CENI, seul le CST (Collectif sauvons le Togo) a été en mesure d’inquiéter UNIR. Le parti le populaire de ce Collectif, l’ANC de Jean-Pierre Fabre, participait pourtant tout comme UNIR à la première élection de son existence.

Les circonscriptions électorales du « Grand Lomé », des « Lacs Bas-Mono », de « Tandjouare » et de « Vo » sont celles dans lesquelles le CST a réussi à damer le pion à UNIR. Mais, là encore, avec au passage des scores étriqués. Comme à « Tandjouare » où le CST l’emporte avec 14.632 voix face à UNIR qui repart avec 14.518 voix favorables. C’est uniquement dans la circonscription de « Yoto » qu’« Arc-en-ciel » (autre collectif d’Opposition) sort la tête de l’eau.

« On tend vers la fin de la sanctuarisation du débat politique au Togo (…) Il faut produire de gros efforts à l’avenir pour éviter la multiplication des bulletins nuls durant les élections en terre togolaise », a commenté Dr Christian Trimua (juriste togolais spécialiste des questions électorales) sur la base de cette photographie issue des urnes. « La déperdition des voix dans l’Opposition due à la division entre le CST  et « Arc-en-ciel » (autre collectif d’Opposition) à ces législatives explique aussi en partie ces tendances », renforce Dr Trimua.

« Il faut saluer les remarquables progrès du CST durant ces élections. Une interrogation demeure cependant sur celui qui sera le leader de l’Opposition, compte tenu des prérogatives et avantages qu’offre désormais une nouvelle loi au chef de l’Opposition au Togo», a de son côté commenté pour « Afriquinfos » Freddy Nkurikiye, expert rwandais en questions électorales.

Le jamboree électoral de ce 25 juillet a enregistré un taux de participation tournant autour de 67,7%, contre les 80% de 2007 (un record inégalé dans la vie démocratique du Togo). La victoire d’UNIR à ce rendez-vous électoral lui permet de manœuvrer légalement, les mains libres, les réformes constitutionnelles et institutionnelles en suspens depuis août 2006, en prévision de la présidentielle du premier trimestre 2015

 Togo/Législatives 2013: Un focus sur les nombreux cas de dysfonctionnements et de fraudes recensés hier:

Longtemps annoncé et reporté, le scrutin devant permettre de renouveler l’Assemblée nationale s’est finalement tenu hier sur toute l’étendue du territoire. Dans un calme bien précaire. Et nonobstant tout le tintamarre médiatique de la CENI et la profession de foi de la dictature rampante version Gnassingbé fils, des cas de dysfonctionnements et de fraudes portant la griffe d’UNIR ont été répertoriés. Voyage à travers les stratégies de fraudes et cas de dysfonctionnements du parti présidentiel.
Première manœuvre détectée et ce, lors de l’opération de vote anticipé lundi des forces de défense et de sécurité, l’expulsion des délégués de l’opposition des bureaux au centre de vote du camp Gnassingbé Eyadéma, sous le prétexte qu’ils tenaient des mandats non signés par le président de la CELI. Pendant un bon bout de temps, eux qui devaient être la bouche et les oreilles du CST et de la Coalition Arc-en-ciel ont été tenus à bonne distance des opérations de vote des corps habillés. Et n’ont eu le précieux sésame que l’après-midi, après une levée de boucliers des responsables des deux fronts de l’opposition. Un recours multiple aux votes par dérogation et par procuration a été également noté.

A Agoè Kitigan et à Aného, des militaires ont voté sans liste d’émargement. Là aussi, les membres du CST et de la Coalition Arc-en-ciel ont été expulsés des bureaux de vote, nous est-il revenu. A quel dessein ?         Deuxième information jetant une ombre de discrédit sur l’opération de vote des hommes en uniforme, c’est l’effectif record du corps électoral militaire : près de trente-deux mille. En seulement trois ans, cet effectif a quasiment doublé. Pour rappel, il était de dix-sept mille en 2010.

                Hier vers midi, des informations en provenance de Korbongou à Dapaong, faisaient état de ce que le président d'un centre de vote a réussi à faire signer des PV en blanc aux délégués en leur expliquant que ce sera plus facile après pour le dépouillement...! Curieux raisonnement. En vérité, il sera loisible à ce président de mettre de fausses données sur lesdits PV. Au profit de qui ? N’allez pas dire l’opposition. A Tsévié, des bulletins prévotés auraient été remis à des électeurs contre dix mille francs CFA. D’après les informations, ceux-ci n’avaient plus qu’à mettre ces bulletins dans l’urne et ramener les bulletins vierges disponibles dans les bureaux de vote. Inutile de demander quel parti se trouve « plébiscité » sur ces bulletins prévotés.

            Autre manœuvre de fraude signalée, certains bulletins de vote étaient tachés, avant même d’être remis aux électeurs. A ce propos, la CENI a réagi et déclaré : « …les taches et autres résidus d’encre constatés sur certains bulletins de vote sont uniquement des défauts et des salissures d’imprimerie. En conséquence, ces bulletins de vote sont retirés des lots et détruits au fur et à mesure qu’ils sont retrouvés dans les bureaux de vote. A cet effet, la CENI invite les électeurs à ne pas utiliser ces bulletins et à les signaler aux membres des bureaux de vote ».

            Mais cette information a-t-elle été suffisamment distillée ? Selon des sources concordantes et crédibles, à Bè Gare, cette instruction n’a pas été suivie à la lettre. Si certains bureaux de vote ont retiré lesdits bulletins du processus de vote, d’autres ont contraint les électeurs à voter avec, en dépit de la protestation de ces derniers. Ces électeurs auraient tout de même mis en garde les membres desdits bureaux de vote et exigé que lors des dépouillements, les bulletins ainsi entachés soient pris en compte. Or, la CENI s’oppose à leur utilisation pour le vote. Voilà qui augure de vives tensions dans cette zone. Mais une question tout à fait légitime se pose: à quel moment la CENI a-t-elle rendu public le communiqué relatif à l’interdiction de l’utilisation des bulletins tachés ? Pour beaucoup, c’était après la fermeture de plusieurs bureaux de vote où de tels bulletins avaient été utilisés.

            Déjà mercredi soir, le journal en ligne togoinfos révélait un cas de fraude survenu dans le village de Nagré dans le canton de Nikrouma à Dapaong. « Les populations ont arrêté Flindjoa Sadjo, secrétaire cantonal de unir, la main dans le sac. Il était en train de ramasser des urnes entreposées clandestinement dans une salle par le nommé Douti Lardja, secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et candidat de UNIR dans la région de Tone Ouest. Dans le lot des urnes entreposées, l’on retrouve des urnes des localités qui sont déjà desservies. Interpellé par la population, le nommé Flindjoa Sadjo a déclaré être au service du candidat de UNIR de la zone Tone Ouest, Douti Lardja qui a fait une erreur dans le convoiement des urnes ». Un argument que le confrère a pris avec beaucoup de circonspection, redoutant plutôt une stratégie de fraude plutôt ficelée en bande organisée.

            En dehors des cas et manœuvres de fraudes, il y a lieu de relever des dysfonctionnements dont le but inavoué serait de déstabiliser les électeurs dans plusieurs circonscriptions ou de leur rendre pénible l’accomplissement de leur devoir civique. Ainsi, au CEG Totsi, des électeurs munis de leurs cartes ont-ils cherché en vain leurs noms sur les listes, avant de s’entendre dire d’aller au CEG Anyinefa, censé désengorger le centre de vote de Totsi. Même scène à l’Ecole primaire Catholique d’Adidogomé dont le centre prévu pour le désengorger reste le lycée technique « Le Technocrate ». Ils étaient donc très nombreux à être furieux et à amorcer la ruée vers ce centre. La raison, la CENI n’a pas suffisamment communiqué sur cette mesure qu’elle a prise, pour, dit-on, « rapprocher les centres de vote des électeurs ou encore désengorger ceux qui existent déjà ».

            Il fallait donc être très motivé et avoir une ressource « patience » inépuisable pour pouvoir faire le tour des centres de vote et enfin retrouver son nom. Autant dire que les moins motivés pouvaient très vite démissionner, ce qui devait forcément faire le jeu du pouvoir, ici à Lomé-Commune et dans la préfecture du Golfe où on vote généralement l’opposition. Mais quels sont les résultats sortis des urnes ? C’est le wait and see.

Magnanus FREEMAN

VIA LIBERTE HEBDO TOGO

 TOGO: Elections législatives, les masques commencent à tomber:

2

 

 

 

 

Les togolais étaient invités jeudi à aller aux urnes pour choisir leurs nouveaux représentants à l’Assemblée Nationale après l’expiration du mandat, depuis octobre 2012, de l’Assemblée Nationale sortante.

Les conditions optimales d’organisation d’un scrutin crédible étaient loin d’être réunies mais vaille que vaille, le pouvoir de Lomé a fait le pari risqué d’y aller avec l’espoir d’obtenir le boycott des partis membres du CST et de la coalition arc-en-ciel. Cause perdue.

Les deux regroupements de partis politiques et d’organisations de la société civile ont bien compris qu’il fallait coute que coute aller à ces élections malgré les handicaps parmi lesquels l’invalidation par la cour constitutionnelle de 14 listes de l’opposition.

Après le dépouillement de la plupart des bureaux de vote de Lomé à Sinkansé, il est évident que l’espoir du pouvoir est d’avance perdu. D’abord du point de vu de la participation, les informations n’ont pas été des plus bonnes.

A part les bureaux de vote Lomé et de certaines zones méridionales, l’affluence n’était pas vraiment à l’ordre du jour. Dans la région de la Kara comme partout ailleurs dans le septentrion, les togolais ne se sont pas vraiment sentis intéressés par ce scrutin.

Du point de vue des tendances, l’on a des raisons valables, au vu des retours actuels du terrain, d’affirmer que ce scrutin a été âprement disputé entre UNIR et la CST.

Dans tous les cas, si l’espoir du pouvoir était d’obtenir la majorité qualifiée à l’Assemblée Nationale pour conduire unilatéralement des réfomes institutionnelles et constitutionnelles, l’on est bien fondé à affirmer qu’il s’agit là d’un espoir deçu.

D’autre part, si l’objectif de Fo Gil était aussi de continuer à jouir de son statut de principal opposant du Togo, il faudra reconnaître qu’il se sera lui-aussi trompé. A partir de ce scrutin, l’Union des Forces de Changement de Gilchrist Olympio est quasiment mort sur l’échiquier politique togolais.

Pour le reste, nous laissons le soin à la commission nationale indépendante (CENI) de proclamer les résultats tels qu’ils sont sortis des urnes.

Mais déjà, il nous revient que des réunions secrètes se tiennent ici et là pour réfléchir à des schémas de fraude. Ce qui risque de constituer un vrai danger pour notre démocratie et l’apaisement politique dans notre pays. Nous sommes à l’heure de la numérisation, et personne ne peut camoufler les résultats d’un scrutin.

Le monde entier a les yeux rivés sur le Togo, il appartient à chaque citoyen d’en tenir compte et d’agir dans le sens de l’apaisement et de la consolidation de l’Etat de droit dans notre pays.

Que les préfets de la région de la Kara se réunissent ou pas, que les barons du pouvoir se concertent ou pas, ce qui est dit est dit et personne ne saurait changer les données sorties des urnes.

Ce qui s’est passé dans les locaux de la radio légende ce jeudi, où les éléments des forces de l’ordre et de sécurit ont été pris à partie par les jeunes révoltés, doit interpeller les autorités de ce pays. Les togolais sont déterminés à sauver leur vote et à le protéger jusqu’au bout.

Dans un Etat moderne, dans une République digne de ce nom, personne n’a le droit de confisquer la volonté exprimée par le peuple.

Si les gens sont aminés par un esprit de vol et de triche, qu’ils l’étouffent dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard. Le miracle tant attendu par le peuple togolais est sur le point de se produire à partir de ces élections de jeudi.

VIA TOGO INFOS


Rencontre éclaire au sommet pour une mise au point sur le déroulement des législatives:

3

 

 

 

 

 

 

 

Ce jeudi 25 juillet 2013,en fin d'aprés midi,les partis politique et regroupements de partis politique,coalition arc-en -ciel, Collectif Sauvons le Togo, UNIR,UFC ainsi que le gouvernement se sont retrouvés au siége de la conférence épiscopale de Togo sous l'égide de Monseigneur Barrigah, Eveque d'atakpamé et en présence de certains diplomates pour faire le point du déroulement des opérations électorales.
Cette réunion a permis d'évoquer les difficultés apparues au cours de la journée et de déplorer les événements survenus au siége de la radio légende fm. Les participants ont relevé certaines anomalies dans la conduite des opérationss électorales tout en reconnaissant que la CENI a pris les dispositions pour y rémédier chaque fois qu'elle en a été saisie.
Concernant les événements survenus au siége de la radio Légende FM, ils ont déploré les incidents que la diffusion des informations non confirmées ont entrainés et ont appelé les populations au calme et à l'apaisement.
Ils se sont engagés à maintenir les contacts et à gérer toute diffilculté qui viendrait à apparaitre dans la suite du processus à travers la concertation et les moyens pacifiques.
Ont pris part à cette rencontre: Mgr Nicodéme Barrigah eveque d'atakpamé S.E.M Robert Whitehead,ambassadeur des Etats-Unis au Togo S.E.M Patrick Spirlet chef de la délégation de l'Union Européenne Mme Khardiata Lo N'diaye représentante de PNUD et Coordinatrice de systéme des Nations Unies au Togo Me Dodji Apevon au nom d'Arc-en-ciel Me Ata Messan Zeus Adjavon et Pr Komi Wolou CST M,Georges Aidam au nom d'UNIR M,Eric Tchiakpe au nom de UFC Les ministres Yark et BAWARA au nom du gouvernement
Source :

Fermeture de Radio Légende FM/ Me Zeus Ajavon regrette la désinformation:

4Me Zeus Ajavon, Coordonateur du Collectif Sauvons le Togo En notre qualité d’hommes de média, nous avons eu le coeur serré en apprenant la fermeture de la Radio Légende FM ce jeudi 25 juillet 2013 en pleine élection législative. D’où, naturellement notre condamnation non seulement de la façon dont cela s’est produit (sans aucune forme de sommation), mais en plus de la présence des forces de l’ordre dans l’enceinte d’un organe de presse.
C’est donc tout à fait normal que cette fermeture ait poussé les gens dans la rue pour réclamer la reprise des émissions. Evidemment, aucune information n’avait filtré sur la cause de cette décision de la Haac.
En effet, selon les informations, des journalistes à Légende Fm, avaient informé les populations de la présence d’un bureau de vote fictif au domicile d’un chef du quartier Nyékonakpoè. Cette information s’est avérée fausse après enquête, mais elle avait provoqué des troubles.
Ainsi, pour remettre les pendules à l’heure, Me Atta Zeus Ajavon a rendu public un communiqué expliquant ce qui s’est passé et regrettant les conséquences de la désinformation.
Voici en intégralité le communiqué du coordinateur du Collectif Sauvons le Togo, Cst.
Communiqué
Dans la journée du 25 juillet 2013, des informations ont circulé, informations relayées par la radio Légende Fm, faisant état de ce qu’il y aurait des votes au domicile d’un chef de quartier à Nyékonakpoè.
Vérification faite, ces informations se sont révélées sans fondement.
Je déplore cet état de fait ainsi que les incidents qui s’en sont suivis et qui auraient pu dégénérer en une situation incontrôlable.
J’exprime ma compassion aux blessés et leur souhaite une prompte guérison.
Fait à Lomé, le jeudi 25 juillet 2013

Me Ata Messan Zeus AJAVON, Coordinateur du CST

Source : | PA-LUNION
 

 

 TOGO: UNIR en avance, le CST arrive en deuxième position, l’UFC en mauvaise posture:

Depuis 23 heures hier jeudi, la CENI a commencé par faire connaitre les premières tendances des élections législatives qui ont eu lieu ce 25 juillet au Togo. Une première au Togo qui depuis l’avènement de la démocratie n’est jamais arrivé à donner des chiffres officiels à la fin d’une journée électorale. Il ressort selon ces chiffres que le parti présidentiel UNIR (créé en avril 2012) qui participe à son premier scrutin au Togo, prend légèrement le pas sur le Collectif Sauvons le Togo, également un jeune collectif créé presque au même moment (en Avril 2012, tout comme UNIR), mais avec des partis politiques qui ont déjà fait leurs preuves (soit de façon positive ou négative) sur l’échiquier politique togolais et des organisations de défense des Droits de l’Homme. Même si ce ne sont que des tendances, il est à noter que l’UFC a perdu du terrain si on prend ces premiers chiffres. Réussira-t-elle à se rattraper sur les autres circonscriptions ? La question reste posée.  Au vu des dernières tendances publiées par la CENI, on constate que la présentation de deux listes différentes par l’opposition (CST et Arc-En-Ciel) est en train de fragiliser cette dernière.

Pour revenir aux chiffres de ce scrutin, l’on note que le taux de participation est de 67, 6 % alors que l’abstention est estimé à 32,33% sur le plan national.

Dernières tendances publiées par la CENI

Agou

Nbre de BV 125, Nbre de BV rapportés 102 Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 24649 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 12341 voix UFC 3239 CST 3859

Amou

Nbre de BV 125, Nbre de BV rapportés 154, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 37675 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 22321 voix AEC 4325 CST 6835

Assoli

Nbre de BV 66, Nbre de BV rapportés 66, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 17194 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 8882 voix CST 4733 UFC 1149

Bassar

Nbre de BV 176, Nbre de BV rapportés 78, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 18267 Suffrages obtenus par les partis politiques Sursaut National 5152 voix UNIR 9440 CST 1033

Avé

Nbre de BV 141, Nbre de BV rapportés 74, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 17616 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 6493 voix CST 4763 UFC 2307

Binah

Nbre de BV 120, Nbre de BV rapportés 88, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 21819 Suffrages obtenus par les partis politiques AEC 3374 UNIR 14132 voix SOLIM 1819

Blitta

Nbre de BV 173, Nbre de BV rapportés 161, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 42062 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 32059 voix AEC 1575 UNT 1523 CST 1917 UFC 2363

Dankpen

Nbre de BV 153, Nbre de BV rapportés 117, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 32585 Suffrages obtenus par les partis politiques AEC 8002 UNIR 17649 voix Indépendant Sursaut National 4163

Danyi

Nbre de BV 64, Nbre de BV rapportés 57, sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 11519 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 6715 voix AEC 571 CST 2240 UFC 934

Doufelgou

Nbre de BV 118, Nbre de BV rapportés 111, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 30964 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 23332 voix AEC 1540 NET 1950

Grand Lomé

Nbre de BV 1524, Nbre de BV rapportés 1458, Sièges à pourvoir 10 Nbre de votants 475488 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 92269 voix AEC 40628 CST 275644 UFC 18625

Haho

Nbre de BV 269, Nbre de BV rapportés 220, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 50817 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 27359 voix AEC 5802 CST 4873 UFC 7490

Kéran

Nbre de BV 117, Nbre de BV rapportés 117, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 24692 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 17773 voix AEC 1657 CST 669 UFC 1448

Kozah

Nbre de BV 330, Nbre de BV rapportés 275, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 74558 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 57084 voix AEC 4073 UFC 3367 NET 2435

Kpendjal

Nbre de BV 172, Nbre de BV rapportés 89, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 25811 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 20022 voix AEC 2402 UFC 1719

Lacs Bas-Mono

Nbre de BV 297, Nbre de BV rapportés 270, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 77335 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 14717 voix AEC 10705 CST 35888 UFC 6737

Moyen-Mono

Nbre de BV 89, Nbre de BV rapportés 85, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 20887 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 1288 voix AEC 987 CST 3388 UFC 1948

Ogou-Anié

Nbre de BV 373, Nbre de BV rapportés 281, Sièges à pourvoir 4 Nbre de votants 62427 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 34068 voix AEC 5010 CST 8770 UFC 7079

Sotouboua

Nbre de BV 230, Nbre de BV rapportés 183, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 47612 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 35984 voix AEC 5708 CST 2274 UFC 1354

Tandjouaré

Nbre de BV 132, Nbre de BV rapportés 123, Sièges à pourvoir 2 Nbre de votants 33450 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 14518 voix AEC 1062 CST 14661 UFC 1321

Tchamba

Nbre de BV 155, Nbre de BV rapportés 145, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 38720 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 30839 voix CST 4227 UFC 1700

Tchaoudjo

Nbre de BV 225, Nbre de BV rapportés 215, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 54583 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 28995 voix AEC 5692 PDR 1617 CST 13188 UFC 2702

Tône-Cinkassé

Nbre de BV 362, Nbre de BV rapportés 325, Sièges à pourvoir 4 Nbre de votants 76168 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 38672 voix AEC 2777 CST 14141 UFC 13426

Vo

Nbre de BV 235, Nbre de BV rapportés 221, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 58192 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 10903 voix AEC 17335 Nid 1988 CST 17800 UFC 3042

Oti

Nbre de BV 215, Nbre de BV rapportés 191, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 50813 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 26457 voix AEC 2450 CST 3345 UFC 14477

 

Wawa

-Akébou Nbre de BV 218, Nbre de BV rapportés 151, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 39503 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 22878 voix AEC 3502 CST 6959 UFC 4546

 

Yoto

Nbre de BV 205, Nbre de BV rapportés 163, Sièges à pourvoir 3 Nbre de votants 42888 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 5777 voix AEC 21286 Gboné 2961 CST 5999

Zio

Nbre de BV 368, Nbre de BV rapportés 278, Sièges à pourvoir 4 Nbre de votants 77604 Suffrages obtenus par les partis politiques UNIR 28496 voix AEC 9977 CST 23796 UFC 5959

Kloto-Kpélé

Votants : 27790 Suffrages obtenus par les partis politiques Indépendants Les Centristes 1336 AEC 2616 voix CST 7797 Santé du peuple 689 UFC 3205 UNIR 10740  Source : | Telegramme228 

 

 TOGO: Elections législatives, le miracle est sur le point de se produire au Togo:

3

 

 

Les togolais étaient invités jeudi à aller aux urnes pour choisir leurs nouveaux représentants à l’Assemblée Nationale après l’expiration du mandat, depuis octobre 2012, de l’Assemblée Nationale sortante.

Les conditions optimales d’organisation d’un scrutin crédible étaient loin d’être réunies mais vaille que vaille, le pouvoir de Lomé a fait le pari risqué d’y aller avec l’espoir d’obtenir le boycott des partis membres du CST et de la coalition arc-en-ciel. Cause perdue.

Les deux regroupements de partis politiques et d’organisations de la société civile ont bien compris qu’il fallait coute que coute aller à ces élections. C’est désormais chose faite.

Après le dépouillement de la plupart des bureaux de vote de Lomé à Sinkansé, il est évident que l’espoir du pouvoir est d’avance perdu. D’abord du point de vu de la participation, les informations n’ont pas été des plus bonnes.

A part les bureaux de vote Lomé et de certaines zones méridionales, l’affluence n’était pas vraiment à l’ordre du jour. Dans la région de la Kara comme partout ailleurs dans le septentrion, les togolais ne se sont pas vraiment sentis intéressés par ce scrutin.

Du point de vue des tendances, l’on a des raisons valables, au vu des retours actuels du terrain, d’affirmer que ce scrutin a été âprement disputé entre UNIR et la CST.

Dans tous les cas, si l’espoir du pouvoir était d’obtenir la majorité à l’Assemblée Nationale, l’on est bien fondé à affirmer qu’il s’agit là d’un espoir dessus.

Pour le reste, nous laissons le soin à la commission nationale indépendante (CENI) de proclamer les résultats tels qu’ils sont sortis des urnes.

Mais déjà, il nous revient que des réunions secrètes se tiennent ici et là pour réfléchir à des schémas de fraude. Ce qui risque de constituer un vrai danger pour notre démocratie et l’apaisement politique dans notre pays.

Nous sommes à l’heure de la numérisation, et personne ne peut camoufler les résultats d’un scrutin.

Le monde entier a les yeux rivés sur le Togo, il appartient à chaque citoyen d’en tenir compte et d’agir dans le sens de l’apaisement et de la consolidation de l’Etat de droit dans notre pays.

Que les préfets de la région de la Kara se réunissent ou pas, que les barons du pouvoir se concertent ou pas, ce qui est dit est dit et personne ne saurait changer les données sorties des urnes.

Ce qui s’est passé dans les locaux de la radio légende ce jeudi, où les éléments des forces de l’ordre et de sécurit ont été pris à partie par les jeunes révoltés, doit interpeller les autorités de ce pays. Les togolais sont déterminés à sauver leur vote et à le protéger jusqu’au bout.

Dans un Etat moderne, dans une République digne de ce nom, personne n’a le droit de confisquer la volonté exprimée par le peuple.

Si les gens sont aminés par un esprit de vol et de triche, qu’ils l’étouffent dès maintenant avant qu’il ne soit trop tard. Le miracle tant attendu par le peuple togolais est sur le point de se produire à partir de ces élections de jeudi.

VIA TOGO INFOS

 Togo/Législatives: Les loméens disent NON à la ferméture arbitraire de Radio Légende:

Jeudi 25 Juillet 2013, forte mobilisation spontanée contre la ferméture de Radio Légende à Lomé envahie par les forces de l'ordre pour mettre fin aux émissions en direct sur le déoroulement des élections législatives. La Haute Autorité de l'Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) a décidé la suspension des émissions de la radio privée qui avait dénoncé des fraudes électorales plus tôt dans la journée. Togovisions.com

Togo/Législatives 2013: Fermée temporairement, la radio «Légende Fm» reprend ses programmes complets ce 26 juillet grâce à Mgr Barrigah

L’incident est clos, pourrait-on résumer la fermeture illégale dont a été victime une partie de la journée de ce 25 juillet la radio « Légende Fm » (station privée populaire à Lomé et ses environs pour ses émissions en langues locales). Pendant près de six heures d’horloge, un incident isolé a failli faire monter inutilement la tension à Lomé, le jour des législatives 2013. Il s’agit de la fermeture sans mandat de la radio « Légende Fm » par des dizaines de gendarmes en fin de matinée, sur réquisition de la Haac (Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication), via le ministère de l’Administration territoriale.

 Cette fermeture est intervenue alors que des journalistes de cette chaîne étaient en pleine émission « Spéciale Législatives 2013 ». Cette émission a débuté dès les premières heures de la matinée qui ont coïncidé avec l’ouverture des bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national.

Selon des informations recoupées par « Afriquinfos », les premiers responsables de la régulation du monde des médias reprochaient à « Légende Fm » de jeter en pâture des citoyens, en relayant en direct à leur égard des accusations de fraudes électorales. Sur une nouvelle médiation de Mgr Nicodème Barrigah (président de la Cvjr-Commission Vérité-Justice-Réconciliation), le bras fer « Légende Fm »/autorités togolaises s’est finalement décanté en début d’après-midi.

De l’avis du rédacteur en chef de ce média privé, il a été convenu avec l’autorité de régulation de reprendre les émissions ce jeudi en diffusant uniquement de la musique. L’émission « spéciale » qui a été à l’origine du bras de fer éphémère avec l’instance de régulation ne devra pas être relancée demain. « Légende Fm » reprend donc le cours normal de ses programmes classiques dès ce 26 juillet. « C’est regrettable de suspendre une radio qui n’a fait que donner des témoignages de tentatives de fraudes et des informations utiles aux populations. La Haac aurait pu simplement faire démentir ces informations aves des preuves et laisser la radio travailler », a dénoncé Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la Fij (Fédération internationale des journalistes).

« Nous dénonçons cette suspension et appelons les autorités à la lever et permettre aux journalistes et aux médias de jouer leur rôle d’information en ce moment crucial d’élections législatives où les citoyens ont besoin d’informations plurielles », avait encore ajouté G. Baglo, alors que la fermeture de « Légende Fm » était encore effective.

Afriquinfos

 TOGO: Plusieurs irrégularités constatées dans plusieurs centres de vote à Lomé:

4

 Togo  - Reporté à plusieurs reprises, les élections législatives se tiennent finalement aujourd’hui au Togo. De Lomé à Cinkassé, ils sont un peu plus de trois millions d’électeurs à élire 91 députés devant les représenter dans la prochaine Assemblée nationale.

Si dès les premiers heures, ce fut en masse que ces électeurs se sont déplacés vers les bureaux de vote qui ont réellement ouverts leurs portes dès 7 heures, il est à noter après un tour en ville et à travers certains bureaux de vote à Lomé et les échos qui nous viennent de l’intérieur du pays que des anomalies n’en manquent pas. Seulement qu’elles sont corrigées au fur et à mesure qu’elles sont signalées. On note entre autres anomalies, au centre de vote du CEG Bè Plage dans le fief de l’opposition à Lomé, des anomalies sur les bulletins de vote où on retrouve des écrits en langue ou encore des signes dans le fond du papier devant les logos du parti UNIR et aussi de la liste des indépendant Clé. C’est là une anomalie constatée également dans les centres de vote de l’EPP Ablogamé et du Lycée de Gbényédzi où pour le second centre, les représentants se sont accordés à ne pas tenir compte de ces signes mais plutôt des empreintes des électeurs. Mais à l’EPP Ablogamé, l’on a été obligé d’arrêter les opérations de vote entre 9 heures et 10 heures pour trouver d’abord des solutions. Ce qu’a promis apporter le démembrement de la CENI, c’est-à-dire la CELI Lomé Commune.

Dans le même temps au niveau d’Ablogamé, l’on a pu constater que certains bureaux on sous le coup de 10h30 réalisé près de 50 % de votants alors que d’autres sont à 30 %.

Les plus grandes anomalies sont à constater au niveau de l’EPP Agodékè où avant 10 heures, on nous a signalé que le bulletin de vote est fini dans le bureau de vote N°8 alors qu’au niveau du Bureau de vote N° 9, on évoque des problèmes de liste d’émargement, de manque d’encre, de vignette.

Si à l’EPC de Bè Bassadi presque aucune anomalie n’a été soulevée, tout comme à l’EPP Agbalépédo, il a été confié à un de nos reporters sur le terrain, à son passage à l’EPC Adidogomé que sur 20 bureaux de vote prévus, seulement 11 ont ouvert les portes.

Et pour finir, il est à constater que les délégués de toutes les parties politiques ou des regroupement de partis politiques ou des listes des indépendants ne sont pas présents dans tous els bureaux de vote. Certains pour faute d’authentification de leur mandat alors que d’autres par soucis financiers des partis à se trouver des représentants.

Bref il est à noter que le scrutin à midi n’est pas sans irrégularités.

Il est à rappeler que les bureaux de vote qui doivent initialement ouvrir les portes à 7 heures doivent refermer à 16 heures.  Via Telegramme228

 TOGO: La mort politique de Fo Gil:

1

 

 

 

 

C’est donc fini pour le fils du premier président du Togo. A partir des résultats partiels des élections législatives du 25juillet 2013, Gilchrist Olympio est politiquement mort.

 Selon ces résultats partiels l’Union des Forces de Changement (UFC) ne devrait pas avoir plus de 3 députés dans la prochaine Assemblée Nationale.

Gilchrist Olympio qui s’est rendu coupable, depuis 2010 d’une compromission politique, est donc en train de payer cash sa traîtrise et sa gourmandise qui l’ont poussé à composer avec le pouvoir de Faure Gnassingbé suite à un lien opaque qu’il a noué avec l’héritier d’Eyadema.

Le mythe Gilchrist, longtemps entretenu au Togo est donc fini. Le septuagénaire homme politique qui espérait accéder au pouvoir en 2015 sur la base de l’entente secrète qu’il a eu avec Faure Gnassingbé n’a plus qu’à prendre sa retraite politique pour laisser la place à la nouvelle sève qui monte dans la sphère politique au Togo.

Cette nouvelle sève est désormais incarnée par Jean-Pierre Fabre, le patron de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). Ce parti fondu dans le collectif « Sauvons le Togo » a fait une incursion sensible et manifeste à la suite de ces législatives.

Au vu des résultats proclamés par la commission électorale nationale indépendante, l’opposition réunie (CST-AEC) devrait avoir plus d’une quarantaine de députés sur un total de 91 sièges prévus pour la nouvelle législature.

L’Union pour la République (UNIR) de Faure Gnassingbé qui a largement profité du découpage électoral actuel et de l’effondrement de l’image de Fo Gil devrait avoir la majorité à la prochaine Assemblée Nationale.

C’est de bonne guerre, puisqu’à partir de son accord avec l’UFC, le pouvoir de Faure Gnassingbé a pu se faire un semblant de crédibilité au plan international.

Mais cette crédibilité s’est vite effondrée à la suite des errements politiques et de l’amateurisme qui ont caractérisé la gouvernance du pays ces trois dernières années.

Le fort taux d’abstention qui avoisine les 40% et les multiples bulletins nuls qui ont été enregistrés au cours de ce scrutin sont une preuve que rien n’est joué d’avance pour la perspective 2015.

Tout compte fait, la chute libre du fils de Sylvanius Olympio brise littéralement le projet malsain de partage du pouvoir entre les familles Olympio et Gnassingbé au Togo.

Il appartient désormais aux nouveaux leaders politiques exerçant sur l’échiquier politique national d’œuvrer pour renouveler absolument et définitivement le paysage politique dans notre pays. Le Togo n’étant pas un royaume, il serait inconcevable que pendant plus d’un demi-siècle une seule famille tienne le destin de ce pays.
VIA TOGO INFOS

 TOGO: Plusieurs irrégularités constatées dans plusieurs centres de vote à Lomé:

5

 

 

 

 

Togo  - Reporté à plusieurs reprises, les élections législatives se tiennent finalement aujourd’hui au Togo. De Lomé à Cinkassé, ils sont un peu plus de trois millions d’électeurs à élire 91 députés devant les représenter dans la prochaine Assemblée nationale.

Si dès les premiers heures, ce fut en masse que ces électeurs se sont déplacés vers les bureaux de vote qui ont réellement ouverts leurs portes dès 7 heures, il est à noter après un tour en ville et à travers certains bureaux de vote à Lomé et les échos qui nous viennent de l’intérieur du pays que des anomalies n’en manquent pas. Seulement qu’elles sont corrigées au fur et à mesure qu’elles sont signalées. On note entre autres anomalies, au centre de vote du CEG Bè Plage dans le fief de l’opposition à Lomé, des anomalies sur les bulletins de vote où on retrouve des écrits en langue ou encore des signes dans le fond du papier devant les logos du parti UNIR et aussi de la liste des indépendant Clé. C’est là une anomalie constatée également dans les centres de vote de l’EPP Ablogamé et du Lycée de Gbényédzi où pour le second centre, les représentants se sont accordés à ne pas tenir compte de ces signes mais plutôt des empreintes des électeurs. Mais à l’EPP Ablogamé, l’on a été obligé d’arrêter les opérations de vote entre 9 heures et 10 heures pour trouver d’abord des solutions. Ce qu’a promis apporter le démembrement de la CENI, c’est-à-dire la CELI Lomé Commune.

Dans le même temps au niveau d’Ablogamé, l’on a pu constater que certains bureaux on sous le coup de 10h30 réalisé près de 50 % de votants alors que d’autres sont à 30 %.

Les plus grandes anomalies sont à constater au niveau de l’EPP Agodékè où avant 10 heures, on nous a signalé que le bulletin de vote est fini dans le bureau de vote N°8 alors qu’au niveau du Bureau de vote N° 9, on évoque des problèmes de liste d’émargement, de manque d’encre, de vignette.

Si à l’EPC de Bè Bassadi presque aucune anomalie n’a été soulevée, tout comme à l’EPP Agbalépédo, il a été confié à un de nos reporters sur le terrain, à son passage à l’EPC Adidogomé que sur 20 bureaux de vote prévus, seulement 11 ont ouvert les portes.

Et pour finir, il est à constater que les délégués de toutes les parties politiques ou des regroupement de partis politiques ou des listes des indépendants ne sont pas présents dans tous els bureaux de vote. Certains pour faute d’authentification de leur mandat alors que d’autres par soucis financiers des partis à se trouver des représentants.

Bref il est à noter que le scrutin à midi n’est pas sans irrégularités.

Il est à rappeler que les bureaux de vote qui doivent initialement ouvrir les portes à 7 heures doivent refermer à 16 heures.  Via Telegramme228 

 Quelques videos des situations politiques lors des legislative de juillet 2013:

TOGO Législatives 2013 - Dernier meeting du CST à Lomé:

Forte mobilisation contre la fermeture de la radio legende Fm lors des elections legislatives

Non! a la fermeture de la radio Legende FM

 

 

Politique: Election Legislative au Togo

Législatives au Togo: le CST conteste les chiffres et la procédure Par RFI     

2

Les Togolais élisaient jeudi 25 juillet leurs députés.
REUTERS/Noel Kokou Tadegnon

 Au Togo, la commission électorale a commencé à donner les premiers chiffres des élections législatives dès la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet. Le pouvoir serait en tête suivi par le collectif d'opposition  Sauvons le Togo. Le CST a organisé une conférence de presse, ce vendredi après-midi, à Lomé, et il a annoncé qu'il conteste à la fois ces chiffres et la procédure.

La soirée électorale concoctée jeudi par la télévision togolaise n’a pas du tout plu aux membres du Collectif Sauvons le Togo. Les opposants dénoncent les chiffres donnés à l’antenne tout au long de la soirée.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a en effet fourni aux journalistes des résultats partiels de circonscription, en se basant sur les données qui ont été transmises par les présidents de bureau de vote à la Céni par SMS ou par serveur vocal. Or, le CST, s’appuyant sur le code électoral, rappelle que ces chiffres n’ont aucune valeur, puisqu’ils n’ont pas été validés par les commissions électorales locales.

Pour le CST, seuls les chiffres figurants sur les procès-verbaux font foi. Or, ces procès verbaux sont en cours de compilation au niveau des commissions locales et doivent être vérifiés avant d’être envoyés à la Céni. Mais le CST n’accuse pas seulement la commission électorale d’avoir voulu aller vite en besogne, les leaders de l’opposition accusent aussi le pouvoir de vouloir préparer l’opinion à des résultats frauduleux. Le CST appelle ses militants à faire preuve de vigilance. Pour l'instant, la Céni n’a pas encore réagi à ces accusations.

 

1SCRUTIN LEGISLATIF HIER/ Les Togolais ont voté dans le calme et la sérénité Les tendances de vote placent en tête le parti UNIR Plus de trois millions d’électeurs togolais étaient aux urnes, hier sur l’ensemble du territoire national, pour élire 91 députés dans trente circonscriptions électorales. En attendant l’annonce des résultats provisoires globaux par la CENI, les tendances placent en tête le parti UNIR. Les résultats définitifs de ce scrutin ne seront proclamés par la Cour Constitutionnelle que dans les jours à venir. Dans l’ensemble, le scrutin s’est déroulé dans le calme et la sérénité dans tout le pays, sous l’œil vigilant de la FOSEL, des observateurs nationaux et internationaux. Ils sont 1174 candidats, dont 159 femmes, à briguer le suffrage des électeurs. Ce nombre important de femmes candidates, salué par plusieurs observateurs internationaux, est le résultat de l’introduction dans le code électoral du principe de la composition paritaire des listes de candidats. Pour l’élection de ces 91 députés, contre 81 dans la législature précédente, la plupart des bureaux de vote ont été ouverts à 7h, comme prévu, même si le déploiement du matériel dans certains bureaux a retardé l’entame des opérations par endroits. C’est ainsi que pour rattraper ce retard, la fermeture des bureaux, prévue à 16 h initialement, a été aussi repoussée de quelques heures dans certains centres de vote. A Lomé comme à l’intérieur du pays, la mobilisation des Togolais votant était remarquable dans les différents centres. Le dépouillement s’est aussi déroulé dans le calme et la sérénité et les résultats provisoires seront proclamés dans les prochains jours par la CENI, et les définitifs par la Cour Constitutionnelle.

Togo : le programme des programmes de l’opposition togolaise

 Que peut le togoais pour ce que veut le togo?

 Godwin%20TETE_Togo_2010« On s’assied d’abord avant de se coucher » Dicton éwé-mina
« Il faut d’abord chasser le renard loin du poulailler avant de s’occuper des poulets » Dicton éwé-mina
La question de savoir quels sont : primo, le projet de société, secundo, le programme de gouvernement de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) est devenue, depuis un temps déjà notable, une tarte à la crème. Certes, cette question en soi s’avère légitime. Car toute formation politique qui aspire à présider aux destinées d’un peuple se doit de décliner sa vision globale du monde, de l’Homme et de la société humaine : disons son idéologie. Ainsi que son programme opératoire une fois parvenue aux affaires. Or l’ANC ressort de nos jours, de facto, comme l’âme motrice, comme la locomotive de l’opposition politique véritable, authentique au Togo. Dès lors, l’on est en droit de lui réclamer son projet de société et son programme de gouvernement.
Cependant, dans la Vie, les choses se présentent rarement en «blanc ou noir » ; dans la Dialectique de la Nature, la Réalité requiert dès fois d’être relativisée. Mieux, dans cette Dialectique, il arrive que ce qui paraît principal à première vue soit, à vrai dire, secondaire dans le fond. Et, à la vérité, dans le cas d’espèce qui nous préoccupe ici, il semble impérieux de s’asseoir avant de se coucher, (sinon l’on tombe), et de chasser d’abord le renard loin du poulailler avant de se pencher sur les poulets, (sinon l’éleveur risque fort de se retrouver avec sa volaille abîmée par le prédateur). Qu’est – ce à dire ? À cette interrogation, nous essaierons de répondre à deux niveaux.
1. Comme tout le monde le sait, l’ANC naquit d’une douloureuse scission d’avec l’Union des Forces de Changement (UFC). Cette scission ne découla point d’une divergence touchant ni le projet de société ni le programme de gouvernement de l’UFC ; elle survint plutôt à la suite d’un désaccord radical portant sur la stratégie fondamentale de la rude lutte politique visant à renverser le régime suranné du RPT (Rassemblement du Peuple Togolais). Plus concrètement, cette malheureuse scission résultat de l’accord politiquement étrange  conclu entre le RPT et Gilchrist Olympio en date du 26 mai 2010 Or, nous disposions d’un projet de société ainsi que d’un programme de gouvernement au titre de l’UFC, qui avaient été consignés dans le manifeste de ce parti en 1998. En d’autres mots, la nécessité de tels instruments d’action ne nous a jamais échappé à l’ANC.
Cependant, du  libéralisme pur et dur, nous sommes à l’ANC passés à une vision plus moderne, plus progressiste,  faite de plus de solidarité humaine universelle, pour ne pas nommer la social-démocratie. Quant au programme de gouvernement de l’ANC, celle-ci a mis en place un nombre exhaustif de commissions sectorielles chargées de l’élaborer, qui se trouvent à pied d’œuvre à l’heure actuelle. Que tous ceux qui sont intéressés à cet égard veuillent donc bien patienter un tant soit peu !
2. Par ailleurs, et s’agissant notamment du programme de gouvernement, en quoi, au fond, l’ANC devrait-elle s’agiter, se tourmenter, sautiller outre mesure ainsi qu’un cabri ?! Si ma maison a brûlé, que dois-je faire sinon la reconstruire à l’identique ou construire une maison totalement autre ?! En effet, telle est la situation dans laquelle se trouve la Terre de nos Aïeux. Ici, comme l’a récemment déclaré Jean-Pierre Fabre sur les antennes d’une radio internationale, à juste titre, « au Togo tout est à faire et/ou à refaire !!! ». Mais, de toute évidence, rien ne saurait se faire et/ou se refaire aussi longtemps que l’indécrottable oligarchie gnassingbéenne sera en place.
Ainsi donc, il devient aveuglant que, pour l’opposition togolaise véritable, le programme le plus urgent, le plus crucial, le plus prioritaire : le PROGRAMME des Programmes, c’est bel et bien celui qui consiste à établir et à mettre en branle - avec tous les moyens humains, matériels, pécuniaires et diplomatiques qu’elle commande - la stratégie la plus idoine, la plus susceptible de nous permettre de dégager sans tarder, ici et maintenant, ladite oligarchie ! Alors, le reste, comme dirait l’Autre, nous sera donné par surcroît !!!
Pour ce qui concerne notre programme opératoire une fois que nous serons parvenus au pouvoir, il est déjà virtuellement là !!! Il s’appelle l’exact antidote du calamiteux état de choses créé par le règne quasi cinquantenaire du RPT/UNIR !!!   Dans tous les domaines et sur tous les plans de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Enfin, méfions-nous pour que l’exigence – à cor et à cri – d’un projet de société et d’un programme de gouvernement ne devienne un simple alibi camouflant un inavouable refus de mettre la main à l’épique combat du Peuple togolais tendant à débarrasser celui-ci du joug pluridécennal de l’oligarchie gnassingbéenne.
Peuple togolais ! Par notre Foi, notre Courage et nos Sacrifices, la Nation togolaise Renaîtra !!!
Ablodé ! Ablodé ! Ablodé nogo !
Paris, le 07 novembre 2012 Godwin Tété  
Publicité
Publicité
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 14 488
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Publicité